Contre les morpions, bâton ! [Recruté]

Ou suis-je ….Qui suis-je ?
Je ne vois rien…Je ne sens rien….Je pense, et je flotte, l’esprit dénué de volonté….
J’ère sans but, si ce n’est celui que tout s’arrête...que tout disparaisse.
Alors que mon âme, désincarnée et maladive, flotte dans les néants de l’incertitude, une lumière apparait, devant moi, éblouissante, chaude, réconfortante.
On dirait un animal...Non, il a un corps d’homme, mais ce n’est pas tout…Il ressemble à un aigle, il a une tête d’aigle, et des pieds d’aigle, mais son apparence est celle d’un humain, un tronc, deux bras, deux jambes, une tête.
J’ouvre la bouche, mais rien ne sort…
Je regarde cette apparition, tel un soleil flamboyant.
Soudain, un bourdonnement, intense, se loge dans mon esprit, l’être en face de moi me parle.
*Bonjour à toi, jeune âme, qui est tu donc, toi qui flotte dans le néant ?*
*Je ne sais pas...Je ne sais rien...Qui êtes vous donc ?*
*Ceci n’a pas d’importance, sache juste que je peux te guider, t’aider, te trouver un foyer chaleureux, ainsi qu’une enveloppe charnelle douillette*
Un sentiment depuis longtemps enfoui au fond de moi se réveille, s’agite, je crois que c’est la joie.
*Comment…Mais…Pourquoi ?*
*Ton errance est terminée, tu as été choisi par le monde des douzes, il t’appelle, il a besoin de toi*
*Le monde des douzes ? Qu’est-ce donc ?*
*Un univers déchiré par la guerre des dragons, ou le but de chaque aventurier est de réunir leurs œufs, les dofus, aux pouvoirs incommensurables*
*Mais...Qu’est-ce que ceci m’apporteras, que dois-je faire ?*
*Le monde des douzes, comme son nom l’indique, est peuplée principalement de monstres dénué d’intelligence, de bêtes farouche, mais 12 races ont évité l’animalisation, elles sont accessibles pour chaque âmes errantes, à condition de faire son choix dès le départ*
*…*
*Es tu prêt, te sens tu prêt à quitter le flottant et à revenir au solide ?*
*Je…Je pense que oui, je suis prêt*
*D’accord, alors, bon voyage mon jeune âme-y *
*Et bien, merci pour tout, euh...Aigle *
*Mais de rien, bonne route, et que la fortune guide tes pas !*
Tout s’accélère, le monde autour de moi est comme aspiré, vidé.
ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZpoooooofff
Mes pieds touchent le sol, qui est recouvert d’un humide duvet vert, de la mousse je crois...C’est agréable…Mais…MES PIEDS !! J’ai des pieds !!
Et...Je marche, je marche !!

Apres avoir exulté, et testé toutes les capacités de ce corps, je remarque deux choses, je suis nu, et le grand miroir, posé la pour je ne sais quelles raison, ne me reflète pas.
Je fais le tour de la clairière tapie de mousse dans laquelle je suis tombé. Les arbres sont immenses, et dégagent une impression de toute puissance, de sérénité absolue.
Je me sens tout petit écrasé. Soudain, dans un grand FIIIIIIIZZZZZZZZZZ, douze portes en bois apparaissent, en rond impeccable, chacune dans le tronc massif d’un arbre.

Sur chacun est écrit un symbole, mais je ne sais pas le déchiffrer.
Soudain, L’aigle apparait devant moi, il sourit.

*Ainsi donc tu as survécu à la chute ET à la distorsion temporelle*
*Apparemment oui, et grâce à vous, merci beaucoup*
L’aigle tousse, visiblement gêné, et rougit quelque peu :
*Et bien, non, seul les personnes ayant une grande destinée résistent à ce test, je n’y suis pour rien du tout*
*D’accord…Et...Que fais-je maintenant ?*
*Voici douze porte, chacun spécifique, elles abritent le temple de chaque race de ce monde, tu vas entrer dans chacun d’une, et, à chaque fois que tu sortiras d’un temple, tu me donneras ton avis et tes impressions. Compris Jeune...homme ?*
*D’accord, je commence donc, je toque ou je rentre de suite ?*
*Ne sois pas timide, entre sans te gêner*
*Bon eh bien, c’est parti *
Je m’approche d’une porte, au hasard, devant moi, et l’ouvre.

HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNN , long grincement massif, il fait sombre dans cette pièce, et des ombres floues apparaissent et disparaissent devant moi .
Des ricanements s’élèvent des profondeurs, et des os s’agitent dans un tombeau poussiéreux, ils s’animent, se forment, jusqu’a évoquer un amas d’os qui pourrais s’assimiler à un humain, enfin, le squelette d’un humain.

Une voix ténébreuse sort du crâne, elle me fait froid dans le dos
*Hoooooo, qu’avons-nous la ?*, susurra t’il *Une nouvelle recrue !*
*Euh non, en fait je ne suis qu’une jeune âme en quête d’une enveloppe charnelle*
*Haaaaa je vois, et bien ici, jeune disciple, tu es au temple du dieu sram, je suis son messager sur le monde des douzes, que veux tu savoir sur nous ?*
*Et bien, quelles sot vos ambitions, vos loisirs, enfin, votre vie quoi ?*
*Notre vie ??HAHA, HAHAHAHA, notre vie, elle est bien bonne celle-ci !! Notre corps n’est que souffrance à nous les srams, nous passons notre temps invisible aux yeux des autres, et dépouillons les riches*
*Et euh… c’est tout ?*
*Oui, voler et assassiner sont nos passes temps, alors, tu es intéressé ?*
*Non désolé, vous n’êtes pas vraiment ce que je recherche, au revoir*
*Mmmh je vois, alors dans ce cas je te conseil les feca, ils sont opposés à nous, tu devrais les aimer ces boulets !* La dessus il cracha par terre, et se blottis dans son tombeau en ricanant
Je sortis en silence, de peur de réveiller d’autres morts. Une fois sortis, l’aigle me fit un large sourire carnassier, et me demanda :
*Alors, comment étais-ce ?*
*Pour tout vous dire, je n’ai pas vraiment aimé, ils ne sont pas très accueillant, physiquement et moralement*
*Alors tu n’as pas vu la gente féminine des srams, tu serais resté rien que pour les voir je parie, ce sont de sacrés femmes celles la , hahahah !*
Je le laisse rire et glousser tout seul, et me dirige vers la porte du temple feca, le sram m’a dit qu’elle était juste en face
J’ouvre la porte, elle ne fait aucun bruit, d’ailleurs, tout est silencieux dans ce temple, et je sens une odeur de bière
Soudain, le tapis de l’entré se met à bouger, à rigoler, et, à vomir…
*Mais..T’es pas un tapis toi !* *Qu’es tu donc ?*
*Hips…beuh... ne suis zun pandahips…wa, nun pandawa kirokss…burp…*
*Que faites vous par terre ?*
*Ah voui tiens, ne suis par terre, hihihi ….hips….t’es qui ?*
*Une jeune âme en quête d’une enveloppe charnelle, ainsi donc tu es un pandawa ? Quels sont vos buts et vos désirs dans ce monde ?*
*Biiiiiiiiiiin…on boit et……………..euh…………on boit, huhu…………..roooot*
La dessus, le pandawa ferma les yeux, bava, rota, et s’endormis dans son vomi.
*Booooon, ce sram m’a menti, faut vraiment être TROP CON pour s’incarner dedans*
Je sors de ce temple d’alcooliques poilus et retourne vers l’aigle.
*Alors, qu’a tu pensé des pandawas?*
*Euh…Ce sont des alcooliques sans amour propre…*
*Dis comme ça...Bon, choisi à nouveau une porte*

Je me dirige vers une porte, légèrement rougie et abimée, et je rentre. Une horrible odeur de sang et de rouille me monte tout de suite à la gorge, et je suffoque pendant quelques instants avant de retrouver mon calme ; j’observe cette partie du temple, de somptueuses broderies pourpres ornent tout les murs, un feu brule dans l’âtre, mais quelque chose entache ce décor apaisant. Du sang, il y en a partout, sur les murs, sur le sol, sur les broderies, partout.

Je continue à avancer, prudemment, et l’odeur de sang ne cesse de s’amplifier. J’arrive dans ce qui semple être une salle d’arme et d’entrainement, et la, je découvre le massacre : Des personnes, d’apparence humaine et avec des bonnets tout moche, se tailladant frénétiquement avec des épées cassées et rouillés, en rigolant comme des fous se livraient à un joyeux massacre entre eux, sous le regard vigilant de ce qui semblait le maitre d’arme, un humain d’âge moyen, avec une cascade de cheveux graisseux et tachés de sang.

Il m’aperçoit, souris, et s’avance vers moi en rigolant et en sortant son épée ensanglantée.
*Mais, vous êtes malade ! Arrêtez ça !*
Aucune réponse, il avance lentement avec un long sourire cruel, et, je vois, derrière lui tous ces disciples qui se sont arrêtés et rigolent, en vue du massacre auxquels ils pensent assister.
J’ai dis penser ? Oui oui, ils pensent y assister, car illico je suis sorti de ce temple de fou et me suis réfugié dans le dos de l’aigle.
*WAAAAAAAAAAAAAAAAAAH Y SSSOOOOOOOONNNNT FOUUUUUUUUUUUUS !!!*
*Ah, bien, je vois que tu as fait connaissance avec les sacrieurs, il est vrai qu’aux premiers abords ils ont l’air brute et cruel mais...et bien en fait ils ne sont que ça, ils trouvent leurs fierté dans les cadavres de leurs ennemis, et accessoirement dans ceux de leurs amis…*
*Et bin j’ai pas trop envie de m’incarner dedans ces truc la dis donc, on ne peut pas faire en sorte que vous me guidiez ? Et j’aimerais savoir votre nom car écrire « aigle » ça fait bien chier le narrateur.*
*Hahaha, bien entendu, j’accepte tes deux requêtes, mon nom est Ganymède, Atapé ganymède, le Guideur d’âme*
*Merci pour l’info, Ganymède, alors, pour le choix, je préfère des classes fourbes, qui jouent de loin, de façon à entraver tout le monde, vous avez ça en stock ?*
*Et bien oui, je peux te proposer trois races, commence donc par la plus âgée, la plus sage, c’est cette porte*
Là dessus il me montra une vieille porte, dans un arbre ridé, mais bien garnis.
Je pousse la porte et entre. Aussitôt, au loin, je vois une étrange lumière jaune, jaune très clair.

Je m’approche pour voir ce que c’est, mais, aussitôt, une pelle dorée s’abat devant mes pieds. Je suis le manche, la garde, et je tombe sur une vieille main toute flétrie, appartenant t à un corps tout aussi flétrie, possédant une tête rivalisant avec la plus vieille des pommes de terre, ou luisait cependant une lueur farouche d’un combattant aguerri et endurci.
*Que fais tu ici jeune homme ?* Me demanda t’il.

*Et bien, je suis une âme rescapée, en quête d’une enveloppe charnelle dans le monde des douzes*
*Oooooh, dans ce cas, bienvenue, fit il en levant sa pelle, tu es ici au temple des enutrofs, la race la plus sage et la plus vieille de ce monde*
*Merci de votre accueil, mais…j’aurais plusieurs questions vous concernant, quelle est la lumière brillante au fond, et quels sont les crédaux de votre race ?*
*Les enutrofs, vieux parmi les vieux, sont avant tout des chasseurs de richesse, me dit il, notre but est de mettre la main sur le plus de trésor possible, sans laisser place à l’affrontement direct avec les éventuelles mauvaise rencontre*
*C'est-à-dire ? Comment vous battez vous ?*
*Nous utilisons la magie de l’or, et, la plus part du temps, nos ennemis de nous touchent pas, nous leurs diminuons la vue et leurs possibilité de déplacement au maximum, je peux te dire que j’en ai fais rager plus d’un, de jeunot, hahaha*
*Tout ceci me plait, maitre enutrof, vous m’intéressez beaucoup, vous autres enutrof...Alors, quelle est cette lumière au fond de votre temple ?*
*Et bien il s’agit tout simplement d’…..* Il s’arrêta et leva la tête, tel un fromage à l’affût.

Alors que j’aillais lui demander pourquoi il s’arrêtait, une voix gronda au loin : C’EST L’HEURE DU BAIN D’OOOR MES PETIITS !!
A peine avais-je tourné la tête dans cette direction, je vis l’enutrof, complètement nu, surexcité, se diriger en sautant et en marmonnant vers la « piscine » tet un gamin pressé.

Mmmmh, pensais-je, hormis ce défaut pour l’attirance de l’or, j’apprécie grandement cette classe, j’en parlerais à Ganymède au moment de mon choix. Je sortis donc de ce temple, et me dirigeait vers une autre porte, que Ganymède m’avait indiqué.


Tout est calme dans cette pièce, le sol est recouvert de mousse, qui étouffait doucement le bruit de mes pas, de façon à ne pas troubler la sérénité de ces lieux.
Dans l’entrée, il y avait plusieurs étagères de bois,sur lesquelles étaient posées plein de petites poupées, très jolie, mais je sentais émaner d’elle un grand pouvoir, une fois réveillées.
Alors que je continuais mon exploration parmi de magnifiques buissons doux, je faillis marcher sur...un truc... qui ressemblais à un tas de poil vert, dissimulé dans la mousse fraiche.
Ayant déjà l’expérience du tapis avec le panda, je décidais de secouer la chose (hem…)


*Mwouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa* Fit il en baillant et en se retournant vers moi
*Bien le bonjour, fis-je, vous dormiez ?*
*Oui, de toute façon mes vingt heures de repos quotidien étaient finis*
*Quoi !!??Vous dormez autant par jour ?*
*Et oui, me répondit t’il, nous les sadida sommes extrêmement fainéants , nous consacrons notre vie à dormir, fabriquer des poupées naturelles et bio, et s’occuper de notre petit jardin*
*Waow, le rêve, et, euh, si jamais vous êtes attaquées, vous devez vous faire massacrer nop ?*
*Oh que non, nous possédons la puissance de la terre, nous immobilisons nos ennemis avec, et nous lui empoisonnons la vie et limitons ses actions, hihi*
*Que du bonheur….Et bien, merci pour tout, je suis ravi de vous avoir rencontré, à une prochaine fois sans doute, et bonne nuit !*
*Merci étranger, bonne nuit à toi aussi, que Sadida veille sur toi !*
Je sortis de ce temple-jardin, me sentant frais et dispo.
Ganymède n’étant toujours pas de retour, je décidé de passer la porte du troisième et dernier temple.
Je poussais la porte et rentra à l’intérieur, lorsque soudain : ZZZZZZZZZZZZZZZZZZPOOOK !! Une flèche s’enfonça dans la porte que je venais de fermer, à deux doigts de ma pauvre tête innocente, aussitôt, je sortis en vitesse, croyant que mon cœur allait cesser de battre.
Ganymède apparut à ce moment, l’air mécontent.
Je m’approche de lui et lui demande : *Qu’est ce qui ne va pas ?*
*Et bien, il te faut te hâter, ce monde ci sera bientôt plein à craquer, et les âmes devront aller ailleurs*
*Ca tombe bien, j’ai fais mon choix, ô Ganymède.*
*Excellent, alors vas-y, je t’écoute attentivement.*
*Et bien, parmi toutes les races que j’ai pu voir, seules deux ont retenus mon attention, les enutrofs et les sadida*
*Haha, j’étais sur que mon choix te plairait, alors, qui parmi ces deux classes va tu prendre ?*
Roulements de tambours, suspens, stress, haha !
*La classe des Sadida, maitre Ganymède.*
*Alors d’accord, jeune âme, tu n’es plus désincarné, te voici à présent prêt pour le monde des douzes, et ce, dans les corps mous et poilus des Sadidas !!*
WOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOSSSSHHHHHHHHHHHHHHH !

*Oh purée !* fît l’âme fraichement incarnée.* Je ne m’attendais pas à autant de poils, ce n’est pas très poilant…*
*Rebonjour !* Fît une voie distante
*Oh, ça alors, maître Ganymède, que faites vous la ?*
*Je suis la pour t’apprendre les manières d’évoluer dans le monde des Douzes, et ça commence maintenant, il te faut une identité*
*Mmmhh…Ce seras… I-I-sAdIdA-I-I, en l’honneur de ma race et de mon manque d’imagination*
*Très bien, fit l’Aigle en rigolant, ton nom est forgé, je te laisse me suivre pour continuer ton intégration*

La dessus il se dirigea d’un pas vif vers une petite pièce en forme de couloir, qui faisait un L, avec, en son centre, une petite boule noire avec huit pattes.

*Et voila, annonça Ganymède, à toi de jouer, ton but est simple, détruire cet être infâme pour purifier ce lieux, et voir de quoi tu es capable en combat, car si tu ne sais pas combattre en ce monde tu es voué à la mort*
*Bon…Bin…J’y vais alors…*

Sur ce, le jeune Sadida senti une puissance inconnue et jouissive lorsqu’il s’avança vers la bête, qui le regardait d’un air fourbe, en agitant ses huit pattes. Cette puissance qui coulait à présent dans ses veines comme un délicieux nectar lui ouvrit des porte sur les capacités liés aux Sadidas, comme abattre une ronce sur l’ennemi, invoquer une poupée qui bloquait les adversaires, ou encore une sorte de poison qui couvrait une zone infinie dans la partie ou le combat se déroulait.
Aussitôt qu’il eu conscience de ses nouveaux pouvoirs, il su qu’il devait s’acharner à trucider les monstres du monde des Douzes, à rencontrer des gens, et, peut être, à en tuer.
Le combat fût rapide, l’araknée succomba sous ses ronces en très peu de temps, à peine pour lui infliger une petite morsure, qui saignait légèrement.
En fouillant le cadavre velu, il sorti de ses petites entrailles une curieuse amulette acérée, qu’il mit autour du cou.

*Bien joué, bien joué I-I-sAdIdA-I-I !* Fit Ganymède en l’applaudissant.
*Merci, mais, une fois le monstre tué, j’ai récupéré ceci, maître, qu’est-ce donc ?*
*Oho, il s’agit la d’une amulette qui te conférera de la puissance supplémentaire lorsque tu attaqueras tes ennemis avec tes ronces*

En effet, le jeune Sadida sentait un petit courant magique autour de son cou, et se sentit légèrement plus confiant en ses capacités.

*Bien sûr, reprit l’Aige, il y a d’autres objet dont tu pourras t’équiper, comme des bottes ou des armes, et même des anneaux, du moment que tu as assez vécu pour avoir la possibilité de les porter*

I-I-sAdIdA-I-I était aux anges, il prenait compte de l’importance de ses actes futurs, il envisageait la possibilité de porter des objets immensément puissants, et, pourquoi pas, des dofus, ces fameux œufs de dragons…
Là dessus il prit congé de Ganymède, qui lui expliqua comment se comporter dans le monde des douzes, puis le téléporta à la statue de son dieu.

Puis, tout alla plus ou moins vite, ses premiers pas furent hésitant, ainsi il accomplit de petites besognes pour les gens du village d’Astrub, mais jamais sans trop s’éloigner de la forêt ou des champs.

Puis il apprit à voyager, à couper les ponts, ainsi il s’en alla vers les plaines arides de Cania, la prairie paisible des blops, la sombre forêt des abraknydes, ou encore le labyrinthe maudit, qui renfermait selon les légendes, un détenteur de dofus, un vil iop corrompu chevauchant l’enfer.

Il apprit rapidement à amasser des kamas, monnaie du monde des douze, régisseur des mœurs, et avant tout, porte vers la puissance. Ainsi il devint apprentis cordonnier, puis maître cordonnier.

Il était maintenant sur ce monde depuis trois années consécutives, il avait rencontré des gens, mais se considérait toujours comme un nomade, à vivre au jour le jour, sans port d’attache.
Puis vinrent les découvertes par des explorateurs courageux, sans doute fils de iops, de rivages lointains et dangereux, ou siégeaient de nombreuses créatures, qui n’attendait plus qu’a se faire arracher leurs peaux, leurs étoffes et leurs os, pour gagner la course de la toute puissance.
Mais, hélas, pour tuer ces nouveaux rebus des îles, il fallait avoir des compagnons, des amis fidèles.
I-I-sAdIdA-I-I se mit donc en marche pour les tavernes, lieux privilégiés des associations d’aventuriers, les guildes.
Il trouva son bonheur dans la guilde nommé « La taverne des joyeux barbares », avec eux il apprit à tenir tête aux plus grosses créatures du monde des Douzes, à s’équiper non pas comme un paysan, mais comme un roi.
Ce bonheur fût de courte durée, il parti de la guilde suite à l’abandon de ses compagnons les plus fidèles.

Se servant de ce qu’il avait appris, il tua et re-tua des monstres qu’il jugeait trop dangereux auparavant, car il avait revêtu sa panoplie de l’Abraknyde ancestral, qui lui conférait la force et la vitalité dont il avait besoin.

Lors d’une rencontre à l’atelier avec ArkeonSanath (il était devenu maitre bijoutier depuis peu) il s’engagea dans sa guilde, « les larmes du scorpion » et découvris Letitadescavernes, qui devint son mentor, lui appris les ficelles du métier de tailleur, du duel contre d’autres habitants du monde des douzes, et des combinaisons d’équipements et d’armes efficaces.

Ainsi au fil des mois, il acquéri une magnifique panoplie du Meulou, qu’il avait dépouillé à plusieurs reprises, qui fît de lui un Sadida émérite et compétent.

Ensuite il tomba dans une dépression, la guilde n’était plus animée, la guilde qu’il avait crée avec ses amis se détériorait au fil du temps, et, cerise sur le gâteau, il ne se sentait pas bien avec ses ronces et sa panoplie du Meulou.

Il erra, sans but et sans guilde, plusieurs mois, vivant de ses trois métiers, à savoir tailleur bijoutier et cordonnier, puis décida de tout reprendre à zéro.

Ce fût long et cher, il vendit sa panoplie du meulou à un hôtel de vente bontarien, puis se mît à lire des parchemins pour améliorer ses compétences intellectuelles, prit des cours écrits de danse et de tir au tofu, pour améliorer son agilité et ses réflexes, se concentra et vida de son corps l’appel des ronces, pour accueillir le fluide lent et chaud des poisons et des herbes folles, puis s’acheta l’équipement adéquat, qu’il savait adapter à ses fluides.

Le nouveau I-IsAdIdA-I-I était méconnaissable, il tournait le dos à la tradition des Sadidas invoquant l’élément terre pour se battre, arborait une panoplie fringante, récupérée sur le minotot, et une baguette très puissante, la Xyothine, martelée sans relâche pour lui permettre de se battre avec aisance.

Fier de ce qu’il avait accomplis, il postula dans une guilde, qui fût son foyer deux ans durant, « God’s Hands », tout était là pour le rendre heureux, des sorties barbares pour tuer des créatures inconnues et puissantes, de l’ambiance, des beuveries et des personnes matures, cela sous la houlette généreuse de DEATH, un disciple de Xelor, très apprécié de ses membres.
Mais tout ceci ne pouvait durer, il eût un accrochage sur la façon de faire et de penser d’une sramette de la guilde, puis quitta la guilde.

Etant de nouveau sans foyer, il s’employa à commercer pour acheter ses nouveaux équipements, qu’il achetait aux personnes ayants vaincus l’ougah, ce monstre légendaire et surpuissant.

Une fois équipé, il entreprit d’accroître son expérience dans le domaine de la forgemagie, et passa rapidement maitre joaillomage, costumage et cordomage.

Tout était au point, une seule chose lui manquait, une guilde.
Et il la trouva, oh oui il la trouva, LA guilde, « Semper Fidelis », association de légers fous et de personne mature et respectueuses, il y demeura un an, ni plus ni moins, car la guilde ressemblait de plus en plus à un moulin, sous la gouverne molle de Skipie, qui était pourtant une personne exceptionnelle.

Il fît un léger détour chez les Sentinelles, qu’il croyait matures et organisées, mais il se trompait, et quitta rapidement cette guilde.
Durant cette période, il avait pourtant su réunir la panoplie de ses rêves, celle du très puissant Glourséleste, monstre très connu de la récente Ile de Frigost, qu’il eu grâce à ses amis courageux, partis tuer la bête grasse et pourtant pleine de richesse.